Focus sur Carl et Michonne pour ce retour de The walking dead. Peut être un indice sur les futurs développements à venir.
Après un passage « gamin de merde » durant la partie A de la saison, on retrouve le vrai Carl en plus mature. Si je suis content de cette évolution, les changements de personnalités à chaque pause de la série, ça commence à devenir trop évident.
Je l’ai souvent dit. Et si The walking dead était une « simple » préquelle géante à la future série centrée sur un Carl adulte ? Le petit gars, il a assuré durant tout l’épisode. Il veut se montrer fort et indépendant. Il se substitue au téléspectateur accro de la série en traitant Rick de loser. Et en même temps, ses erreurs démontrent combien il a encore besoin de son père. Quelque part, enfuit il est toujours un enfant. La perspective de la mort de Rick était bien mise en scène. Elle a réussi à installer le doute durant l’épisode. On a perdu tellement de personnages clés dans la série, on ne peut jurer de rien. Personne n’est immortel, sauf Darryl. Marre de perdre des personnages qu’on aime.
Le procédé du flash back sur Michonne, ce n’était l’heure la plus glorieuse de la série. Du sous Lost censé renforcer un personnage n’en ayant pas besoin à l’aide d’un retour en arrière dispensable. La Michonne qui craque entourée de sa tribu de walkers était bien plus émouvante. Elle conduit les walkers avant d’être conduite par eux au milieu de nulle part. Le message était assez symbolique. Même les plus forts peuvent finir brisé. Et Dieu sait combien Michonne est kick ass.
A l’arrivée les promesses de l’épisode volent en éclats. Rick reprend vie, sa respiration de zombie a disparu. Michonne retrouve avec une grande facilité la trace le papa ours et teenage wasteland. Un happy end au pays des zombies. Je ne suis pas déçu, non. Car si j’espérais secrètement, je savais le pertinemment. La série ne prendrait pas une direction radicalement différente. On s’en fout. ça reste de la putain de bonne télévision.
